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Bilan GES : Que faire ensuite ? Exemples de nos clients

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Réaliser un bilan GES est une étape clé pour toute entreprise souhaitant comprendre et réduire son impact environnemental. Mais une fois le calcul terminé, une question essentielle se pose : que faire ensuite ?

Un bilan carbone ne se limite pas à une simple photographie des émissions de gaz à effet de serre (GES). Il constitue un point de départ stratégique pour intégrer un plan d’action efficace et structuré. Selon le secteur d’activité, la taille de l’organisation et ses objectifs, les entreprises peuvent s’engager dans différentes démarches : optimisation de la consommation énergétique, amélioration des données d’achats, baisse des émissions indirectes, ou encore intégration des résultats dans une certification comme ISO 14064 ou Ecovadis.

En France, la réglementation incite de plus en plus les sociétés à prendre des mesures concrètes pour limiter leur impact carbone, notamment avec les exigences de l’Ademe et des Accords de Paris. Au-delà des obligations légales, de nombreuses organisations utilisent leur Bilan GES comme un levier stratégique : répondre à des exigences d’appel d’offres, crédibiliser leur engagement auprès des clients, ou encore structurer leur transition vers des produits et services bas-carbone.

Dans cet article, nous allons explorer, à travers des exemples concrets de clients GCI, les différentes motivations qui poussent les structures à réaliser leur premier bilan de gaz à effet de serre, et surtout, les initiatives qu’elles mettent en place ensuite pour aller plus loin dans leur démarche de baisse des émissions.

Pourquoi les entreprises réalisent-elles un Bilan GES ?

 

Le bilan de gaz à effet de serre est bien plus qu’un simple exercice de calcul des émissions de gaz à effet de serre. Il constitue un véritable outil stratégique pour les structures qui souhaitent améliorer leur impact carbone, répondre aux exigences du marché ou encore anticiper les évolutions réglementaires. Selon le secteur, les motivations des organisations peuvent être très variées : certaines cherchent à identifier des leviers d’action efficaces, d’autres souhaitent obtenir une certification comme Ecovadis, se conformer aux obligations de l’Ademe, ou encore se différencier face à la concurrence dans le cadre d’un appel d’offres.

💡Identifier des leviers d’actions efficaces pour réduire son impact carbone

 

Certaines sociétés ont déjà une stratégie de diminution de leur impact carbone avant même d’effectuer un Bilan GES. Elles souhaitent alors approfondir leur analyse pour identifier les scopes d’émissions les plus significatifs et intégrer un plan d’actions ciblé.

Le cas concret du Groupe Schmidt illustre cette approche. L’entreprise avait déjà intégré plusieurs démarches RSE et voulait aller plus loin en structurant ses efforts. Grâce à son Bilan GES, elle a pu mieux comprendre la répartition de ses émissions, notamment sur les scopes 1, 2 et 3, et orienter ses démarches vers la baisse de la consommation énergétique et l’optimisation de ses achats.

Dans cette optique, la précision des informations est essentielle. Une meilleure connaissance des flux d’émissions permet d’optimiser les stratégies de diminution, notamment en travaillant sur la décarbonation des achats et l’amélioration des résultats liées aux produits et prestations.

✅ Renforcer sa stratégie RSE avec une certification (ex : Ecovadis, ISO 14064)

 

Obtenir une certification est une autre motivation clé pour de nombreuses sociétés. Des labels comme Ecovadis ou les normes ISO (notamment la norme ISO 14064 sur le bilan carbone) exigent une analyse détaillée des émissions et un engagement concret vers la diminution.

Un bilan de gaz à effet de serre permet ainsi d’obtenir une photographie précise de la situation actuelle et de structurer une démarche bas-carbone crédible. Cela peut être un atout majeur pour améliorer son positionnement sur le marché et répondre aux attentes des clients et partenaires en matière d’engagement environnemental.

⚖️ Répondre aux exigences concurrentielles et réglementaires

 

‼️Se différencier dans un appel d’offres

De plus en plus d’appels d’offres exigent des engagements concrets en matière de baisse des émissions de GES. Les grandes sociétés et donneurs d’ordres demandent désormais à leurs fournisseurs et partenaires de mesurer et limiter leur impact carbone, notamment sur les scopes 1, 2 et 3.

Le cas concret d’ASO (Amaury Sport Organisation) est révélateur : en réalisant son Bilan GES, ASO a pu structurer son engagement environnemental et renforcer sa crédibilité face aux parties prenantes. Grâce à cette démarche, l’organisation a non seulement amélioré son image, mais aussi optimisé ses processus pour proposer des événements plus responsables et conformes aux attentes des clients et investisseurs.

✳️Se conformer aux obligations réglementaires

En France, la réglementation impose de plus en plus de contraintes aux sociétés en matière de bilan ges. Le décret tertiaire, la loi Climat & Résilience et la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) de l’Union européenne exigent une transparence accrue sur les émissions et les initiatives mises en place pour leur baisse.

L’Ademe, en tant qu’autorité de référence, fournit des méthodologies précises pour guider les organisations dans cette démarche. Un bilan gaz à effet de serre devient ainsi un outil indispensable pour anticiper ces évolutions et éviter d’éventuelles sanctions ou restrictions d’accès aux marchés.

💚Renforcer sa communication et son image de marque

 

Certaines entreprises réalisent un Bilan GES dans une logique de transparence et de valorisation de leur engagement environnemental. Dans un contexte où les consommateurs et partenaires accordent une importance croissante à la responsabilité sociale et environnementale, communiquer sur ses émissions et ses initiatives de diminution peut être un atout majeur.

La Fédération Française de Badminton (FFBaD) illustre bien cette dynamique. En réalisant son bilan carbone, la fédération a non seulement mesuré l’impact environnemental de ses activités, mais elle a aussi utilisé ces résultats pour sensibiliser ses membres et promouvoir une démarche écoresponsable. Une telle initiative renforce la crédibilité d’une marque ou d’une institution et permet de s’inscrire dans une logique de communication positive.

Les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre dans une entreprise

Un bilan de gaz à effet de serre repose sur l’identification et l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre générées par une entreprise. Ces émissions sont classées en trois catégories, appelées scopes, selon la méthodologie définie par le GIEC et reprise par l’Ademe. Cette classification permet de structurer l’analyse et de mieux cibler les efforts de.

🚘Scope 1 : les émissions directes de l’entreprise

 

Le scope 1 regroupe toutes les émissions directes issues des activités contrôlées par l’entreprise. Cela inclut principalement :

  • La consommation d’énergies fossiles pour les infrastructures (ex. : chauffage au gaz, fuel, fioul)
  • Les émissions liées aux véhicules de l’entreprise (ex. : flotte automobile)
  • Les procédés industriels spécifiques à certains secteurs (ex. : fabrication, chimie, métallurgie)

Par exemple, dans le secteur du BTP, l’utilisation d’engins de chantier alimentés en diesel représente une part importante des émissions directes. De nombreuses sociétés du domaine cherchent à optimiser leur consommation d’énergie en intégrant des alternatives comme l’électrification de leurs équipements ou l’usage de biocarburants.

L’industrie manufacturière, quant à elle, peut générer des émissions directes significatives à travers ses procédés de transformation des matériaux.

⚡️ Scope 2 : les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie

 

Le scope 2 concerne les émissions indirectes générées par la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur achetée et consommée par l’entreprise. Il comprend principalement :

  • Les émissions liées à la consommation d’électricité des bâtiments (bureaux, usines, entrepôts)
  • L’énergie achetée pour le chauffage et la climatisation

Un bon exemple est celui des entreprises du domaine tertiaire, où l’optimisation de la consommation d’électricité des bureaux peut représenter un levier majeur de baisse des émissions. Des initiatives comme l’amélioration de l’isolation thermique, l’installation d’éclairage LED ou le recours à des fournisseurs de ressource renouvelable permettent de diminuer significativement l’impact carbone.

🔍 Scope 3 : les émissions indirectes hors énergie, souvent majoritaires

 

    Le scope 3 englobe toutes les émissions indirectes qui ne sont pas incluses dans les scopes 1 et 2 mais qui sont liées aux activités de l’entreprise. Ces émissions sont souvent les plus importantes, représentant parfois plus de 95% du bilan de gaz à effet de serre d’une organisation. Elles incluent notamment :

    • Les achats de biens et services
    • Le transport des marchandises et des employés
    • L’utilisation des produits vendus
    • Le traitement des déchets
    • Les déplacements professionnels et les trajets domicile-travail des salariés

    Dans le cas du Groupe Schmidt, l’analyse du scope 3 a mis en lumière l’impact significatif des matières premières utilisées dans la fabrication des meubles, notamment le bois et les panneaux stratifiés. Les émissions de ce scope représentaient 99,4% du total des émissions de l’entreprise. Face à ce constat, Schmidt a engagé une transformation de sa chaîne d’approvisionnement en privilégiant des matériaux éco-conçus et certifiés.

    Pour les entreprises de l’événementiel, le scope 3 est particulièrement déterminant, car il inclut les déplacements des participants, la logistique et la gestion des résidus après les événements. L’exemple d’ASO montre que l’intégration de stratégies bas-carbone, comme le développement du covoiturage ou l’utilisation de matériaux recyclés, permet de réduire l’empreinte environnementale d’un événement.

    Le domaine hospitalier est également confronté à des défis liés au scope 3, notamment en matière d’achats (médicaments, équipements médicaux), de gestion des déchets hospitaliers et de consommation d’eau. Une meilleure prise en compte de ces émissions indirectes permet aux établissements de santé de structurer leur stratégie bas-carbone et d’optimiser leur Bilan GES.

    Les étapes clés pour réaliser un Bilan GES fiable et conforme

     

    La réalisation d’un Bilan GES permet aux structures de mesurer précisément leurs émissions de gaz à effet de serre, d’identifier les postes d’émissions les plus importants et de mettre en place des démarches pour leur baisse. Pour garantir la fiabilité et la conformité du Bilan GES, il est essentiel de suivre une méthodologie rigoureuse alignée sur les standards établis par l’Ademe, l’ISO 14064, le GHG Protocol, et les réglementations en vigueur en France et à l’international.

    📊 Collecte et structuration des données

     

    La première étape d’un Bilan GES consiste à rassembler et structurer les données nécessaires pour quantifier les émissions sur les trois scopes. Ces indicateurs concernent notamment :

    • La consommation de ressources de l’entreprise (électricité, gaz, fuel, etc.)
    • L’utilisation des matières premières et produits
    • Les déplacements professionnels et les trajets domicile-travail
    • Les flux logistiques et transports
    • Les émissions liées aux déchets et au recyclage
    • Les achats de biens et services
    • La fin de vie des produits vendus

    Le Groupe Schmidt, par exemple, a réalisé un Bilan GES détaillé, révélant que 99,4% de ses émissions provenaient du Scope 3, principalement des matériaux utilisés dans la fabrication de ses meubles. Cette analyse a permis à l’entreprise d’orienter sa stratégie de réduction carbone en optimisant l’éco-conception et en sélectionnant des matériaux certifiés.

    Pour garantir l’exactitude des données, il est essentiel d’adopter une approche normalisée. L’ISO 14064 et le GHG Protocol fournissent des cadres méthodologiques permettant aux entreprises de structurer et de vérifier leur bilan gaz à effet de serre de manière rigoureuse. L’Ademe, de son côté, propose des facteurs d’émission permettant de convertir les données d’activité en tonnes de CO₂e, assurant ainsi une évaluation cohérente et standardisée.

    💯Calcul des émissions et analyse des résultats

     

    Une fois les informations collectées, l’étape suivante consiste à calculer les émissions en utilisant les coefficients d’émission fournis par l’Ademe ou d’autres référentiels internationaux. L’analyse doit être effectué pour chaque catégorie d’émissions afin de déterminer l’empreinte carbone globale de l’entreprise.

    À cette étape, il est recommandé de :

    • Distinguer les émissions par scope (Scope 1, 2 et 3)
    • Identifier les postes d’émissions les plus significatifs
    • Comparer les résultats avec les indicateurs des années précédentes
    • Évaluer les impacts des décisions stratégiques sur les émissions

    Dans le cas du Groupe Schmidt, l’analyse du Bilan GES a permis de cibler des actions prioritaires sur les matériaux et la chaîne d’approvisionnement. D’autres sociétés, comme celles du secteur du BTP ou de l’événementiel, réalisent également des analyses détaillées pour orienter leurs efforts de réduction carbone.

    📉 Élaboration du plan d’action de baisse des émissions

     

    Une fois les émissions évaluées, l’étape suivante consiste à l’intégration d’une démarche adapté aux spécificités de l’entreprise et à ses objectifs. Cette stratégie doit inclure :

    • Des mesures d’efficacité énergétique (optimisation des consommations d’électricité et de gaz, amélioration de l’isolation des bâtiments)
    • Des actions sur les achats (choix de fournisseurs bas-carbone, matériaux éco-conçus, circuits courts)
    • L’optimisation des transports (logistique plus verte, diminution des déplacements, télétravail)
    • La diminution des résidus et le recyclage
    • Le suivi des progrès à travers des indicateurs précis

    Le Groupe Schmidt a, par exemple, choisi de privilégier des fournisseurs de matériaux éco-conçus et d’intégration des solutions pour limiter l’impact de sa chaîne d’approvisionnement. D’autres sociétés, notamment dans le domaine hospitalier, s’orientent vers des achats responsables et des solutions d’économie circulaire pour réduire leur empreinte carbone.

    📨 Vérification et communication des résultats

     

    Une fois le Bilan GES et la démarche établis, il est essentiel d’assurer un suivi et une mise à jour régulière des indicateurs pour mesurer l’évolution des émissions et l’efficacité des mesures prises. La transparence est également un élément clé pour valoriser les efforts réalisés auprès des parties prenantes (clients, investisseurs, partenaires, institutions).

    Les organisations peuvent notamment :

    • Publier leur Bilan GES dans un rapport RSE ou extra-financier
    • Obtenir des certifications environnementales (ISO 14064, Label Bas Carbone)
    • S’inscrire dans une démarche de neutralité carbone alignée avec l’Accord de Paris

    Réaliser un Bilan GES n’est pas une fin en soi, mais le début d’une transformation vers une activité plus responsable et résiliente. En identifiant leurs émissions de gaz à effet de serre, les entreprises obtiennent des données précises qui leur permettent de structurer un plan de réduction carbone efficace, adapté à leur secteur et à leurs enjeux.

    Les motivations derrière cette démarche sont diverses : certaines sociétés s’engagent pour structurer leur stratégie RSE, répondre à des obligations réglementaires, renforcer leur position sur le marché ou encore améliorer leur image auprès de leurs parties prenantes. Mais au-delà des exigences externes, ce travail apporte une véritable valeur ajoutée en optimisant la consommation des ressources, en réduisant les coûts et en anticipant les évolutions des attentes clients et investisseurs.

    Grâce à des méthodologies reconnues et à l’accompagnement de solutions expertes comme celles de GCI, les sociétés peuvent aller au-delà de la simple analyse des émissions pour intégrer une véritable démarche de transition bas-carbone. En s’appuyant sur des référentiels comme l’ISO 14064 et l’Accord de Paris, elles transforment leur engagement en initiatives concrètes, contribuant ainsi à un modèle économique plus durable et compétitif.

    Nos experts carbone sont à votre disposition pour réaliser une démonstration gratuite et sans engagement de notre plateforme. 🚀

    Christophe Christen

    Schmidt Groupe
    Christophe CHRISTEN

    Responsable Méthodes Achats

    Le Groupe Schmidt est le premier fabricant français de cuisines, meubles de rangement et salles de bains sur mesure.

    Pour concrétiser ses engagements, le groupe a choisi un partenaire innovant, spécialisé dans la décarbonation des Achats, avec une solution collaborative : GCI.

    Benjamin GRIZBEC

    Fédération Française de Badminton
    Benjamin GRIZBEC

    Chargé de projet Bad & Handicap / Eco-responsabilité

    La Fédération Française de Badminton (FFBaD) a choisi GCI pour évaluer l’empreinte carbone de ses activités, dans le cadre de son engagement en faveur de la performance sociale.

    Ce partenariat dynamique se poursuit avec la réalisation du bilan GES de 20 clubs affiliés, marquant ainsi une étape significative dans la transition vers une démarche durable au sein de la fédération.

    Réaliser le Bilan GES de votre entreprise avec la plateforme GCI

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