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Développement durable expliqué simplement

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Le développement durable, un concept aujourd’hui au cœur des débats économiques, sociaux et écologiques, désigne une nouvelle façon de concevoir la croissance et le progrès. Plus qu’un simple mot à la mode, il s’agit d’une vision globale du monde visant à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Cette définition du développement durable, issue du célèbre rapport Brundtland publié en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, reste encore aujourd’hui la référence internationale.

Depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en 1972 jusqu’au Sommet de la Terre à Rio en 1992, les pays développés et émergents ont progressivement pris conscience de la nécessité de repenser leur modèle de développement. Face aux changements climatiques, à l’épuisement des ressources naturelles et aux inégalités sociales, les institutions mondiales, dont l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union Européenne, ont établi un cadre d’action commun articulé autour des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Ces objectifs de développement durable constituent une feuille de route universelle qui oriente les politiques publiques et les initiatives privées vers un avenir plus écologique, plus socialement équitable et plus économiquement responsable.

En France comme ailleurs, la notion de développement durable s’impose désormais dans toutes les politiques publiques et les stratégies d’entreprise. La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), mise en place par l’Union Européenne, même atténuée sur son contenu et périmètre d’application par le règlement Omnibus, incite les organisations à publier un rapport détaillé sur leurs impacts environnementauxsociaux et économiques. Cette obligation traduit une nouvelle responsabilité des acteurs économiques : celle d’assurer une croissance durable, fondée sur le respect des principes écologiques et des droits humains.

Mais que recouvre réellement ce concept de développement durable ? D’où vient-il, quels en sont les piliers, et comment s’applique-t-il concrètement au sein des entreprises et des sociétés modernes ?
Dans cet article, nous allons expliquer simplement le développement durable, depuis ses origines jusqu’à ses applications actuelles, afin d’en comprendre toute la portée pour notre planète, nos économies et notre vie quotidienne— et découvrir comment chaque objectif de développement durable contribue à bâtir un futur plus harmonieux.

3 Sommaire

Comprendre le développement durable : définition et origines

 

Définition du développement durable selon le rapport Brundtland

 

    L’expression développement durable s’est imposée à la fin du XXᵉ siècle grâce au travail de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, dirigée par Gro Harlem Brundtland. En 1987, cette commission publie un texte fondateur : le rapport Brundtland, intitulé Notre avenir à tous.

    Ce document introduit une définition du développement durable devenue universelle :

    Cette phrase résume une idée essentielle : satisfaire les besoins humains d’aujourd’hui tout en préservant les ressources naturelles et les équilibres écologiques pour demain.
    Le développement durable repose ainsi sur trois grands principes :

    • la protection de l’environnement,
    • la justice sociale,
    • et la responsabilité économique.

    Il s’agit de concilier la réussite humaine avec la protection de la planète, sans compromettre l’avenir des générations futures. Cette vision repose sur une éthique de la responsabilité, inspirée notamment par le philosophe Hans Jonas, pour qui chaque génération doit agir avec prudence envers la suivante.

    Des conférences internationales à la prise de conscience mondiale

     

    Bien avant la publication du rapport Brundtland, la question environnementale avait déjà émergé sur la scène internationale. En 1972, la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain réunit pour la première fois des représentants de plus de 100 pays. Cette rencontre marque le point de départ d’une réflexion mondiale sur la préservation des écosystèmes et la gestion des ressources naturelles.

    Vingt ans plus tard, en 1992, le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro vient renforcer cette prise de conscience. Les États y adoptent plusieurs textes majeurs :

    • L’Agenda 21, plan d’action pour la protection de la planète au niveau local et mondial ;
    • La Convention sur le changement climatique, à l’origine du futur Accord de Paris ;
    • La Convention sur la biodiversité, pour la défense des espèces et des milieux naturels.

    Ces rencontres internationales ont ouvert la voie à une vision commune du développement durable fondée sur la coopération et la responsabilité partagée. Elles ont également inspiré l’adoption, en 2015, des Objectifs de Développement Durable (ODD). Ces 17 objectifs fixent des priorités mondiales : éradiquer la pauvreté, limiter le réchauffement climatique, protéger les océans, garantir l’accès à l’éducation et favoriser une société plus équitable.

    Les objectifs développement durable traduisent ainsi une volonté collective d’allier progrès social, protection de l’environnement et efficacité économique. Ils servent aujourd’hui de référence pour mesurer les politiques publiques et les initiatives privées dans le monde entier

    Un nouvel engagement pour les entreprises : la directive CSRD

     

    Depuis une vingtaine d’années, le développement durable s’est imposé comme une exigence pour les États, mais aussi pour les entreprises. En Europe, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), adoptée en 2022, même atténuée par le règlement Omnibus, renforce cette dynamique.

    Ce texte oblige les grandes organisations à publier un rapport détaillé sur leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance. L’objectif est clair : encourager les entreprises à adopter des pratiques plus responsables, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à mieux gérer leurs ressources naturelles.

    En France, cette directive s’inscrit dans un mouvement déjà amorcé par la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Elle pousse les acteurs économiques à intégrer les objectifs de développement durable au cœur de leur stratégie.
    Cela se traduit par :

    • une meilleure transparence dans la communication des impacts environnementaux ;
    • une évaluation précise des risques liés au changement climatique ;
    • et une prise en compte accrue des enjeux humains et sociaux.

    Le rapport de durabilité devient ainsi un outil essentiel pour mesurer les progrès réalisés par les organisations. Il ne s’agit plus seulement de limiter les dégâts, mais d’anticiper les transformations nécessaires pour construire une économie réellement respectueuse de l’environnement et des générations futures.

    Les piliers du développement durable : un équilibre entre économie, société et environnement

    Préserver la Terre et repenser notre rapport à l’environnement

     

    Le premier axe du développement durable concerne la protection de la planète. Il s’agit d’adopter une approche plus écologique face à la dégradation des milieux de vie et aux changements climatiques qui touchent déjà l’ensemble du monde.

    Depuis la Conférence de Rio en 1992, plusieurs conventions internationales ont vu le jour pour encadrer la lutte contre la pollution et la déforestation. Ces initiatives visent à contenir le réchauffement climatique et à encourager un usage plus réfléchi des biens que la Terre met à notre disposition.

    Les entreprises jouent ici un rôle essentiel. Longtemps concentrées sur la performance financière, elles repensent désormais leurs pratiques pour adopter un modèle plus écologique. En France comme dans d’autres pays européens, de nombreuses sociétés s’engagent dans des démarches de réduction des émissions climatiques, de recyclage et d’innovation verte.

    L’idée centrale est de maintenir l’équilibre entre progrès technologique et protection de la planète. Ce changement de culture s’appuie sur des principes simples : limiter les impacts négatifs sur la nature, utiliser les matières premières avec précaution et encourager les acteurs à intégrer des solutions respectueuses de l’environnement.

    Chaque entreprise, chaque citoyen, chaque État peut contribuer à ce mouvement mondial. La Terre n’appartient à personne : elle doit être partagée et préservée par tous, selon un principe d’équité et de solidarité.

    Placer l’humain au cœur du progrès

     

    Le deuxième axe du développement durable met l’accent sur la dimension humaine. Derrière les grands discours sur le climat ou la biodiversité se trouvent des personnes, des communautés et des sociétés dont le bien-être dépend des choix collectifs.

    Les enjeux sociaux sont multiples : réduction des inégalités, amélioration des conditions de travail, accès à la santé et à l’éducation, égalité entre les femmes et les hommes. Ces valeurs sont défendues par les Nations Unies à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui proposent une vision internationale d’un avenir plus juste.

    Les entreprises participent activement à cette transformation. En améliorant la qualité de vie au travail, en respectant les droits humains et en soutenant les territoires où elles opèrent, elles deviennent de véritables acteurs sociaux. Cette évolution s’accompagne d’un suivi régulier : les organisations publient aujourd’hui un bilan extra-financier pour rendre compte de leurs pratiques.

    Cette approche dépasse la simple conformité à une réglementation. Elle traduit une idée nouvelle du progrès : le développement n’a de sens que s’il profite à chacun, sans exclusion. Les États, les collectivités et les entreprises françaises contribuent à cet équilibre en favorisant des modèles plus inclusifs, où la performance humaine est reconnue au même titre que les résultats financiers.

    La solidarité devient alors un moteur d’action, reliant les individus d’aujourd’hui et ceux de demain dans une même vision d’équité et de respect mutuel.

    Vers une prospérité responsable et partagée

     

    Le troisième axe du développement durable s’intéresse à la prospérité collective. Le défi n’est pas de freiner la croissance, mais de la rendre plus juste et plus respectueuse des limites planétaires.

    Les acteurs économiques — entreprises, États, organisations — doivent désormais conjuguer efficacité et éthique. Cette orientation se reflète dans les politiques européennes, comme le Pacte vert, qui encourage la transition vers une activité plus propre et plus sobre en carbone.

    Les entreprises françaises innovent dans cette direction : elles investissent dans l’énergie verte, la mobilité douce, la réduction du gaspillage et la modernisation des procédés industriels. Ces actions, évaluées selon des critères environnementaux et sociaux, constituent la base d’un nouveau modèle d’affaires, fondé sur la performance globale plutôt que sur le profit immédiat.

    Cette approche transforme la façon de penser la croissance. Elle repose sur une idée de coopération : au lieu d’opposer économie et écologie, elle cherche à les unir pour construire un avenir plus équilibré. Les États soutiennent ce mouvement par des incitations fiscales, tandis que les consommateurs privilégient les produits issus de démarches éthiques.

    Au final, ce troisième axe démontre que la réussite ne se mesure plus seulement en chiffres, mais aussi en impacts positifs.
    Chaque organisation peut ainsi contribuer à un monde plus harmonieux, où les principes écologiques et humains guident les décisions collectives. Cette vision, déjà partagée par de nombreux pays européens, s’impose peu à peu comme une évidence : protéger la planète, c’est aussi protéger l’avenir de nos sociétés.

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    Tout d’abord, l’utilisation de GCI a permis une réduction significative de l’incertitude du Bilan GES , notamment du scope 3, en passant d’une incertitude de 50% à 5%. Le groupe dispose donc de données précises à 95%.

    Grâce aux données des fournisseurs récoltées et interprétées par l’outil GCI, des analyses poussées ont été réalisées en interne sur l’impact de 35000 produits, en réunissant les fournisseurs en 170 familles. Cela représente +80% des achats en masse et en euros.

    Christophe CHRISTEN

    Responsable Méthodes Achats, Schmidt

    Le développement durable en action : vers un avenir responsable

     

    Une feuille de route pour transformer notre avenir

     

    Adopté en 2015 par l’Organisation des Nations Unies, un ensemble de priorités globales trace aujourd’hui la voie d’une transformation profonde de nos sociétés.
    Ce plan universel cherche à éradiquer la pauvreté, protéger la nature et garantir un avenir plus équitable pour tous. Il repose sur des valeurs communes : solidarité, respect de l’environnement et équilibre entre progrès humain et limites planétaires.

    Ces engagements servent désormais de référence pour guider les politiques publiques, mais aussi les stratégies des organisations privées et institutionnelles.
    En France comme ailleurs, les structures engagées dans la transition écologique s’en inspirent pour orienter leurs actions : favoriser l’éducation, promouvoir la santé, réduire la pollution et préserver la biodiversité.

    Le terme souvent associé à cette démarche n’est plus seulement un mot politique, mais une véritable boussole éthique. Il symbolise la volonté de bâtir un avenir harmonieux, respectueux de la vie sous toutes ses formes.

    Le rôle essentiel du secteur privé et des organisations publiques

     

    Au-delà des décisions politiques, le secteur productif et institutionnel occupe une place déterminante dans la transformation écologique et sociale.
    Les entreprises, les associations et les collectivités locales disposent d’un pouvoir d’action concret : elles conçoivent, investissent, produisent et innovent.

    En France, de nombreuses structures repensent leur fonctionnement pour s’aligner sur les principes écologiques fixés au niveau européen. Cela inclut la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’économie circulaire, la réutilisation des matériaux et la promotion de modèles de production plus sobres.

    La Commission européenne, avec son Pacte vert, encourage cette transition par des programmes de financement et d’accompagnement. L’objectif est de stimuler une croissance qui soit à la fois créatrice d’emplois et respectueuse des équilibres environnementaux.

    Pour mesurer les progrès accomplis, un bilan extra-financier est souvent établi. Il permet d’évaluer la performance écologique, la gouvernance et la dimension humaine des structures engagées.

    Pour accompagner ces démarches d’évaluation, des outils numériques innovants facilitent désormais la collecte et l’analyse des indicateurs clés.
    Parmi eux, la Decarbo’Solution®, développée par Global Climate Initiatives (GCI), incarne une approche à la fois écologique et stratégique.
    Cette solution aide chaque entreprise à structurer ses bilans, à mesurer précisément ses émissions de carbone, et à valoriser ses efforts dans un cadre cohérent avec les exigences européennes et les principes de transparence.

    En centralisant les informations relatives aux ressources, aux actions sociales et à la performance environnementale, la Decarbo’Solution® devient un véritable pilier d’aide à la décision.
    Elle permet d’obtenir une vision claire, comparable et conforme aux normes établis par la directive CSRD, tout en favorisant l’intégration des valeurs écologiques au sein des organisations.

    Cette solution numérique, conçue et déployée par une équipe française, illustre parfaitement l’idée d’un outil au service d’une transformation collective.
    Elle relie concrètement les engagements environnementaux et sociaux aux résultats mesurables, tout en renforçant la crédibilité des entreprises auprès des parties prenantes.

    Dans l’esprit des grandes conférences internationales sur le climat, la Decarbo’Solution® incarne la volonté de traduire les engagements en actions concrètes.
    Elle symbolise un principe simple mais essentiel : faire de la mesure du carbone et de la performance environnementale les leviers d’un changement durable et transparent, au cœur du modèle écologique et social que défend GCI.

    Cette nouvelle approche ne vise pas seulement la rentabilité, mais aussi la cohérence entre activité économique et respect des principes éthiques.

    En adoptant ces pratiques, le tissu économique français démontre qu’une prospérité responsable est non seulement possible, mais également souhaitable.

    Vers une culture écologique partagée

     

    Le succès de la transition repose avant tout sur une évolution des mentalités.
    Plus qu’un ensemble de politiques, c’est une culture collective qui se construit, fondée sur la conscience de notre interdépendance avec la nature.

    Des figures emblématiques comme Gro Harlem BrundtlandHans Jonas ou Kofi Annan ont contribué à faire émerger une nouvelle façon de penser l’avenir.
    Leurs réflexions rappellent que chaque génération a une part de responsabilité vis-à-vis de celles qui suivront.

    En France, les associations, les écoles, les collectivités et les institutions publiques participent activement à cette prise de conscience. De nombreux projets voient le jour : production d’énergie renouvelable, transports moins polluants, agriculture respectueuse des sols, architecture économe en énergie…

    Au niveau européen et international, la coopération s’intensifie. Les conférences successives, de Stockholm à Paris, témoignent d’un engagement croissant pour limiter le réchauffement global. Ces rencontres reposent sur un principe fondamental : préserver la planète pour garantir un avenir habitable.

    Le terme que nous utilisons souvent pour désigner cette approche — le mot “durable” — ne renvoie pas seulement à une stratégie environnementale, mais à une véritable philosophie d’action.
    C’est une manière d’habiter le monde, d’entreprendre et de consommer autrement, avec mesure et respect.

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    Chaque conférence internationale sur l’environnement a progressivement façonné une vision commune : celle d’un monde plus équilibré, respectueux de la nature et des personnes. Ces rencontres, de Rio à Paris, ont permis d’établir des conventions majeures, définissant les principes qui guident aujourd’hui la transition écologique et la responsabilité sociale.

    L’Union européenne, en collaboration avec de nombreuses organisations françaises et mondiales, a posé un cadre clair pour accompagner cette évolution. Ce modèle s’articule autour de trois piliers essentiels : l’environnement, la société et l’économie responsable. Ces dimensions, complémentaires et indissociables, forment la base d’un système viable, où la prospérité humaine ne se fait plus au détriment de la planète.

    Les entreprises et institutions engagées dans cette transformation s’appuient sur des critères mesurables pour évaluer leur bilan environnemental et social. Elles veillent à réduire leur empreinte carbone, à préserver les ressources et à promouvoir des pratiques plus écologiques.

    Ces démarches ne relèvent plus du choix moral, mais d’une véritable nécessité face aux changements climatiques, économiques et sociétaux qui bouleversent nos repères.

    La durabilité repose sur un principe fondamental : répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations à venir. Ce concept invite à repenser la production, la consommation et l’organisation des sociétés humaines. Il appelle à des décisions cohérentes, à une gouvernance plus responsable et à une solidarité renforcée entre les nations.

    Dans cette perspective, les enjeux environnementaux ne concernent pas seulement la nature, mais aussi le tissu social, la stabilité économique et la qualité de vie.

    L’approche environnementale et sociale devient ainsi une boussole stratégique : elle aide à concilier la performance avec le respect des équilibres naturels et humains.

    Le futur que nous construisons ensemble doit être viable, équitable et inclusif. Il repose sur l’engagement collectif des citoyens, des entreprises, des institutions et des décideurs publics.

    En appliquant les principes écologiques établis par les conventions internationales, en mesurant les progrès à l’aide d’indicateurs précis et en intégrant la durabilité au cœur de chaque stratégie, il devient possible de relever les enjeux de notre époque et d’assurer un avenir où la prospérité et le respect de l’environnement avancent enfin ensemble.