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Reporting carbone : les 4 erreurs à éviter quand on débute

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Impossible de passer à côté du reporting carbone aujourd’hui :ensemble des pratiques permettant de mesurer, suivre et publier les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une organisation de façon structurée et régulière.

Contrairement à un simple bilan GES ponctuel, il s’agit d’un processus continu qui vise à intégrer les données carbone dans la stratégie de l’entreprise, en lien avec les exigences réglementaires (comme la CSRD) et les engagements climat.

Ce reporting s’appuie sur des méthodes de comptabilité carbone reconnues (ISO 14064, GHG Protocol, Ademe) et couvre l’ensemble des scopes d’émissions : directes, indirectes, et étendues (Scope 1, 2, 3).

Sous l’impulsion de la CSRD, de la stratégie RSE ou encore des critères ESG, de plus en plus d’entreprises s’engagent pour une définition claire de leur reporting carbone. Mais débuter sans méthode précisepeut conduire à des impasses. Voici les 4 principales erreurs à éviter pour que votre bilan ne soit pas qu’un simple exercice de style, mais un levier stratégique de réduction des émissions.

3 Sommaire

Erreur 1 : Confondre reporting carbone et simple bilan GES

 

Souvent les organisations assimilent le reporting carbone à un simple bilan GES annuel. Pourtant, produire un chiffre une fois par an ne suffit pas. Ce que l’on appelle BEGES (bilan des émissions de gaz à effet de serre) est en réalité une photographie ponctuelle des émissions de GES de son entreprise. Pour qu’elle prenne tout son sens, cette photographie doit s’inscrire dans une dynamique de suivi, être régulièrement mise à jour, et articulée avec la stratégie de l’entreprise afin d’en faire un véritable socle de pilotage.

Le reporting carbone vient en complément du bilan GES : ce dernier constitue une première étape indispensable, une photographie des émissions à un instant donné. Mais

pour inscrire cette démarche dans la durée, le reporting carbone prend le relais. Il permet d’instaurer un suivi structuré, de mesurer les évolutions dans le temps et d’orienter les décisions opérationnelles.

Là où le bilan établit un état des lieux, le reporting apporte une dynamique de progrès, un outil de pilotage régulier, adapté aux objectifs et aux réalités du secteur d’activité.

C’est pour accompagner les entreprises au-delà du simple état des lieux que GCI a conçu Decarbo’Solution®, une offre intégrée qui prolonge le BEGES par une démarche de pilotage opérationnel. Cette solution 3-en-1 associe :

· Decarbo’Target® pour construire un plan de transition crédible à partir du bilan existant, simuler des trajectoires de réduction et engager les acteurs internes comme externes ;

· Decarbo’Supply® pour mobiliser les fournisseurs via un portail de calcul du « poids carbone® » de leurs produits ou services (conforme ISO 14067 / FEMPP ADEME),

· Decarbo’Tender® pour intégrer ces données environnementales (PCF) dans les appels d’offres, et orienter les décisions d’achats.

Autrement dit : le BEGES offre une photo précise de l’empreinte carbone ; Decarbo’Solution® permet d’en tirer des leviers d’action concrets et mesurables.

Guide 7 avantages à réaliser le bilan carbone

Comment pérenniser et renforcer son entreprise par une trajectoire bas-carbone réussie.

Erreur 2 :Se focaliser uniquement sur les scopes 1 et 2

 

Autre piège courant : se limiter aux émissions directes liées aux installations fixes ou à la consommation d’énergie (scopes 1 et 2). Pourtant, c’est bien dans le Scope 3 — autrement dit dans les émissions indirectes liées aux achats, au transport, à l’usage des produits ou encore au numérique — que se situe la majeure partie de l’empreinte carbone d’une entreprise. Dans certains secteurs, cela peut représenter entre 70 et 90 % du total.

Réduire son périmètre d’analyse, c’est donc manquer de précision sur les sources d’émissions réelles, et passer à côté de leviers majeurs. Un avantage clé de GCI réside dans l’accès gratuit qu’elle offre aux fournisseurs à son portail de calcul du poids carbone® de leurs produits ou services. L’engagement de ces derniers représente un véritable défi pour toute stratégie bas-carbone. La gratuité assure ici un engagement maximal : le Groupe Schmidt a ainsi réussi à enrôler 80 % de ses fournisseurs (en volume financier) dans sa démarche.

L’outil Decarbo’Supply® a permis un suivi très précis des émissions, avec une lecture croisée par fournisseur, produit et matière. Cette granularité, combinée au système de

reporting du Groupe, a facilité l’élaboration d’un plan d’action plus visuel, plus ciblé et plus efficace. Les fournisseurs, eux, ont pu visualiser concrètement l’impact carbone de leurs produits — et comprendre précisément d’où il venait.

Utilisé intelligemment, GCI est ainsi devenu pour Schmidt un outil d’aide à la décision, qui contribue à installer une culture carbone dans la durée.

Erreur 3 : Ne pas associer les équipes dès le départ

 

Avoir la bonne méthode ne suffit pas. Encore faut-il pouvoir collecter toutes les données nécessaires. Un reporting carbone pertinent n’est jamais le fruit du travail d’une seule personne : il doit s’appuyer sur la mobilisation de toute l’organisation et de ses salariés.

Déléguer la démarche à un petit groupe, c’est risquer de passer à côté d’informations clés, mais aussi de priver l’entreprise d’une vraie dynamique collective. Chez GCI, l’accompagnement est pensé pour faciliter l’implication interne. L’outil permet de nommer facilement des référents dans chaque service : production, achats, logistique, finance, ou encore numérique. Chacun sait ce qu’il doit fournir, peut solliciter le support à tout moment, et visualiser l’avancée grâce à des tableaux de bord partagés.

Cette dynamique fiabilise les données et fait du reporting carbone un vrai projet d’organisation collective pour la transition écologique. Chacun prend ainsi conscience de son impact, et la réduction des émissions devient l’affaire de tous – pas seulement de la direction ou du service RSE. La démarche gagne en fluidité, les actions sont mieux ciblées, et l’entreprise progresse vers un modèle plus durable, dans un cadre clair et partagé.

 

Erreur 4 : Oublier de connecter reporting et plan d’action

 

Un bon reporting carbone n’a d’utilité que s’il sert à déclencher des actions concrètes. Il doit devenir un véritable outil de pilotage, aligné avec des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre adapté à l’activité de l’entreprise. Une fois la feuille de route définie, encore faut-il assurer sa mise en œuvre opérationnelle : par quelles actions commencer, qui mobiliser, quels moyens allouer, et comment suivre l’avancement ?

C’est précisément là que le reporting carbone devient un allié stratégique. En structurant les données, en offrant une vision claire des postes les plus émissifs, il permet de traduire les engagements en actions concrètes et hiérarchisées. C’est pourquoi GCI ne s’arrête

pas à la comptabilité des GES : avec l’offre Decarbo’Solution®, nos experts vous accompagnent pour passer du constat au plan d’action. Co-construisez votre feuille de route climat, priorisez les leviers à fort impact, et mettez en œuvre des actions alignées avec la réalité de votre secteur et les attentes de vos parties prenantes, en France comme à l’international.

Pour répondre aux enjeux du climat, les entreprises doivent dépasser le simple exercice de calcul : le reporting carbone devient un levier d’action à part entière, d’autant plus stratégique à l’heure de la CSRD. Intégrer cette démarche dans un cadre RSE structuré permet de répondre aux attentes des parties prenantes tout en maîtrisant ses consommations d’énergie. Le reporting carbone fait ainsi le lien entre enjeux globaux et réalités opérationnelles, en traduisant les exigences réglementaires en actions concrètes, cohérentes avec l’activité de chaque entreprise.

En bref, se lancer dans un bilan carbone®, c’est un premier pas. Mais pour qu’il serve véritablement la transition durable, encore faut-il éviter les pièges classiques : limiter son périmètre, négliger l’engagement interne, dissocier reporting et pilotage. En vous appuyant sur une méthode éprouvée et un outil comme GCI, vous donnez une véritable place au carbone dans votre stratégie d’entreprise — au service de la performance et de l’environnement. En structurant rigoureusement votre reporting carbone, vous maximisez l’impact de vos décisions et assurez un pilotage efficace de votre empreinte carbone.

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