Limiter l’impact/le coût carbone du transport sans sacrifier l’efficacité : mission possible

Sommaire
Pourquoi le transport était-il un angle mort dans les stratégies climat
Scope 3 : un périmètre flou mais stratégique
Les prestations de transport, en France comme ailleurs, s’inscrivent principalement dans le Scope 3 : c’est le volet le plus complexe du bilan GES, car il couvre toutes les émissions indirectes. Cela inclut les véhicules des prestataires, les mobilités externalisées, les cinq modes ( route, fer, mer, fluvial, air), différentes énergies ( fossiles, électriques, hydrogène, mix). La diversité des mobilités, le manque de données homogènes sur les carburants utilisés et la multiplicité des infrastructures compliquent le suivi. Un récent rapport estime que la chaîne logistique représente jusqu’à 40 % des émissions indirectes, soit un enjeu majeur pour la filière logistique et la compétitivité de chaque territoire. L’énergie consommée, qu’elle soit fossile ou renouvelable, constitue un axe central dans ce plan de transition.
Dans ce contexte, TK’Blue, partenaire « transport et logistique » de GCI s’impose comme un acteur de référence pour accompagner les entreprises dans l’évaluation des performances environnementales de leurs transporteurs. Grâce à une base d’indicateurs fiable et à des outils de traçabilité performants, TK’Blue facilite la production de rapports sur les émissions de gaz à effet de serre, la prise de décision en matière de choix de véhicules ou de modes ou d’énergie et le suivi des objectifs climatiques fixés dans le cadre national ou européen. Cette solution favorise la transparence au sein de la filière et aide à aligner la stratégie logistique avec les ambitions énergétiques et durables de chaque entreprise.

Données et traçabilité : un vrai défi pour la filière
La collecte d’informations précises sur les émissions des modes de transport reste difficile. La plupart des entreprises françaises travaillent avec de nombreux prestataires, sur des territoires très différents, avec des véhicules routiers, ferroviaires, voire électriques ou à hydrogène, ce qui multiplie les sources d’émissions de gaz à effet de serre. La production de données sur l’énergie, l’électricité, ou les carburants alternatifs reste hétérogène, compliquant la gestion du cadre SNBC et le respect des objectifs. L’évolution des flottes nationales et des véhicules utilisés est étroitement liée à la disponibilité de solutions énergétiques fiables.
Une filière logistique à la croisée des enjeux
Le secteur du transport que ce soit aérien, routier, ferroviaire ou maritime, irrigue le développement des territoires, mais il demeure trop souvent en marge des stratégies climat. Pourtant, la loi française et la réglementation européenne imposent désormais des obligations de reporting, des taxes carbone, la valorisation des solutions électriques, et la prise en compte des infrastructures durables dans les investissements.
Les entreprises sont encouragées à adapter leurs flottes, à investir dans les véhicules électriques, à développer la mobilité hydrogène ou à optimiser l’utilisation du ferroviaire, tout en tirant parti des aides à la transition pour la production locale et la modernisation de la filière. L’objectif national est aussi de faire émerger des solutions énergétiques qui répondent aux nouveaux enjeux environnementaux, afin d’aligner la stratégie de chaque acteur sur le plan climat national.
Comment pérenniser et renforcer son entreprise par une trajectoire bas-carbone réussie.
Agir sur les bons leviers : efficacité logistique et transition énergétique
Optimiser les flux, les véhicules et les infrastructures
L’efficacité logistique dépend avant tout de l’optimisation des flux. Mutualiser les trajets, réduire les retours à vide, choisir les bons modes selon la nature du territoire : tout cela permet d’abaisser la consommation d’énergies et les émissions de gaz à effet de serre.
Adopter le ferroviaire pour les longues distances, favoriser l’électrique et l’hydrogène sur les axes urbains ou périurbains, ou recourir aux biocarburants sur les zones rurales : chaque territoire et chaque filière doit trouver son équilibre, en lien avec la disponibilité des infrastructures et des véhicules adaptés. L’énergie et la performance énergétique sont désormais au centre de toutes les décisions pour garantir des solutions pérennes à l’échelle nationale.
Appels d’offres et critères environnementaux : le cadre évolue
L’intégration des critères environnementaux dans les appels d’offres transport devient incontournable. Cela incite les transporteurs à investir dans des véhicules moins émetteurs, à choisir des carburants alternatifs et à se tourner vers des énergies renouvelables. Pour répondre aux exigences du cadre SNBC et de la réglementation européenne, les entreprises doivent aussi assurer un suivi précis de leurs émissions.
Les outils numériques permettent aujourd’hui d’homogénéiser la collecte de données et de comparer les offres sur la base de leur performance environnementale, ce qui soutient le développement d’une filière compétitive et alignée sur la loi. Le développement des solutions logistiques nationales s’accompagne d’une utilisation accrue de l’énergie propre et de véhicules optimisés pour chaque usage routier.
Mesurer, piloter et réduire : des outils pour agir efficacement
Pour avancer, il est crucial de disposer d’outils permettant de piloter les émissions sur l’ensemble du périmètre : de la production aux flux logistiques, en passant par l’achat de véhicules électriques ou de carburants alternatifs. L’utilisation de plateformes dédiées à la décarbonation, comme celles qui proposent des plans d’action sur mesure, facilite l’analyse des émissions, la priorisation des investissements, et la simulation des trajectoires de réduction sur plusieurs années. Ces outils offrent une vision claire pour chaque rapport, soutenant la prise de décision et la recherche d’aides à l’investissement, tant au niveau national qu’européen.
Dans cette démarche, la mise en œuvre d’un plan de décarbonation logistique structuré repose sur trois piliers complémentaires, la Decarbo’Solution® :
- Decarbo’Target ® : permet de simuler différents scénarios de réduction, de projeter l’impact des investissements sur le bilan GES, et d’ajuster la stratégie en continu.
- Decarbo’Tender ® : intègre la performance carbone dans les appels d’offres, standardise la collecte des données, et facilite la sélection des fournisseurs les plus vertueux en matière de gaz à effet de serre.
- Decarbo’Supply ® : transforme les achats en levier stratégique, en permettant d’enrôler les fournisseurs dans la collecte de données fiables et en optimisant la compétitivité carbone sur toute la chaîne d’approvisionnement. L’objectif est de fournir aux entreprises des solutions énergétiques innovantes, adaptées à chaque type de véhicule, et en accord avec le cadre national de la transition énergétique.
Impliquer ses fournisseurs et prestataires dans une dynamique commune
Mobiliser la chaîne de valeur autour de la décarbonation
La réussite de la transition bas carbone passe par l’engagement de toute la chaîne de valeur : fournisseurs, sous-traitants, prestataires logistiques. Intégrer des objectifs de réduction des émissions dans les contrats, demander des indicateurs carbone fiables lors des événements majeurs de la chaîne logistique, et partager la vision sur l’ensemble des territoires, permet d’aligner la production et la mobilité sur le cadre fixé par la SNBC et la loi. Chaque plan d’action doit tenir compte des spécificités énergétiques des différentes régions, des types de véhicules utilisés, et des enjeux propres à chaque filière nationale.
Cartographier et analyser pour prioriser les actions
La cartographie de la chaîne d’approvisionnement est une étape clé. Elle aide à identifier les fournisseurs les plus émissifs, à analyser la maturité de chaque filière sur la mobilité bas carbone, et à cibler les investissements pour chaque territoire. Cette analyse facilite la priorisation des aides publiques, l’adaptation des infrastructures, et la valorisation des efforts fournis par chaque partenaire. Le recours à l’électricité, au ferroviaire, à l’hydrogène ou aux carburants alternatifs doit s’adapter aux spécificités locales et à la réalité du marché. Des solutions sont ainsi déployées pour répondre à la diversité des besoins, en particulier dans le transport routier et la gestion énergétique de la filière nationale.
Construire une green supply chain cohérente et valorisable
Le déploiement d’une green supply chain efficace suppose la mise en œuvre d’outils pour suivre les progrès : des rapports réguliers, des indicateurs dynamiques, et un dialogue continu avec les fournisseurs sur la place des énergies, des véhicules, des infrastructures et de la mobilité. La Decarbo’Supply® permet, par exemple, de collecter les facteurs d’émission des fournisseurs, de privilégier les offres alignées avec les objectifs, et d’optimiser la fiscalité environnementale à l’échelle de chaque territoire. On engage ainsi la filière dans une dynamique d’amélioration continue, tout en s’assurant d’accéder aux aides et aux financements pour soutenir la production et l’innovation sur le long terme.
Limiter l’impact carbone du transport, tout en maintenant l’efficacité, est désormais une ambition réaliste. La loi, le cadre réglementaire, la mobilisation de la filière et la montée en puissance des énergies propres ouvrent la voie à une transformation durable. Grâce à l’intégration des outils de pilotage carbone, à l’adoption de véhicules électriques ou hydrogène, à l’optimisation de la mobilité sur chaque territoire, et à la valorisation des investissements dans le ferroviaire ou l’électricité, la France prend une place de leader dans la décarbonation de son secteur logistique.
Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche bénéficient d’une compétitivité renforcée, d’un accès facilité aux aides publiques, et d’une capacité à anticiper les évolutions du cadre européen. En s’appuyant sur la synergie entre production, mobilité et infrastructures durables, il est possible d’allier ambition climatique, développement économique et performance logistique sur l’ensemble du territoire. La stratégie nationale s’appuie sur l’innovation en matière d’énergie, de solutions de mobilité, et sur l’utilisation de véhicules optimisés pour chaque plan de transition.