Le Bilan GES, c’est aussi réduire au maximum et compenser sérieusement
La neutralité carbone pour 2050, définie par l’Accord de Paris, ne sera possible que si nous agissons tous dès maintenant.
Agir, c’est identifier, comptabiliser puis réduire les gaz à effet de serre que nous émettons au quotidien et que nous pouvons traiter à la source. Chaque organisation peut ainsi réaliser sa stratégie bas-carbone.
En dernière étape, la compensation carbone permet de compenser sur la part d’émissions de gaz à effet de serre résiduelle, incompressible : celle que nous ne pouvons ou ne savons pas encore réduire de manière satisfaisante. Il faut alors sélectionner des projets de terrain, environnementaux et sociaux, donnant toutes les garanties attendues, tant du point de vue de la séquestration de CO2 ou la réduction des émissions d’un process en place (substitution d’énergies renouvelables à des énergies d’origine fossile), que de l’impact en termes d’ODD (Objectifs de développement durable définis par l’ONU depuis 2015). La compensation carbone en entreprise s’intègre à une trajectoire bas-carbone.
La réalisation d’un bilan de gaz à effet de serre (GES) avec la plateforme GCI permet aux organisations d’effectuer ces étapes : identifier, mesurer, réduire et compenser/contribuer. Elle accompagne donc les organisations dans leur transition énergétique avec des solutions bas-carbone et aide à lutter contre le réchauffement climatique.
Les étapes d’un Bilan de GES
Dans d’autres articles, nous expliquons en détail ce qu’est un Bilan de Gaz à Effet de Serre (GES), ainsi que les enjeux et objectifs de celui-ci. Il permet à chaque entreprise de s’engager sur des objectifs environnementaux en ligne avec ceux fléchés par les autorités.
L’action pour le climat comprend trois étapes :
- Le calcul de son empreinte carbone : réalisation d’un bilan annuel (un inventaire) ou ponctuel de vos émissions et connaitre leurs évolutions,
- La réduction de ses émissions carbone : de nombreuses actions permettent d’améliorer son bilan carbone,
- La compensation carbone : n’intervient qu’en dernière étape, pour les émissions qui n’ont pas pu être évitées, les émissions résiduelles.
La réalisation d’un bilan GES ne s’arrête pas à l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise. Les étapes de réduction et de compensation sont toutes aussi importantes.
Réduire ses émissions
L’inventaire des gaz à effet de serre d’une organisation au travers d’un bilan GES permet de visualiser les points d’émissions importants. Une fois ces points chauds identifiés, il est important de les réduire au maximum et établir son plan carbone.
Grâce à la catégorisation des émissions en trois scopes (émissions directes, indirect énergétique et les autres émissions indirectes), il est facile de repérer et qualifier les postes d’émissions, et de déterminer un plan d’action de réduction de ceux-ci.
Ainsi, grâce à des écogestes simples, des réorganisations, des substitutions de sources d’énergie, le choix de fournisseurs plus écoresponsables… les entreprises peuvent réduire significativement leur impact sur le climat et de plus, en parallèle, réaliser des économies substantielles. Réduire son bilan carbone n’est pas seulement agir pour l’environnement mais également pour la pérennité de son entreprise. Voir à ce propos la différence entre bilan carbone et bilan GES.
Ces engagements et actions de réduction des émissions peuvent aussi être ceux de toute personne voulant participer à cette lutte contre le dérèglement climatique : consommation responsable, économie sur l’énergie (réduction du chauffage, de la climatisation et de l’électricité, changement de source d’énergie), identification et réduction de gaspillage.
Malgré nos efforts de réduction des émissions, nous produisons tout de même des émissions de gaz à effet de serre qui sont impossibles à éliminer et contribuent donc à accélérer le réchauffement climatique. Il existe cependant une solution pour limiter notre impact environnemental : il s’agit de la compensation carbone qui va permettre d’absorber en autre point du globe le montant équivalent de ces émissions résiduelles. Compenser ses émissions représentent alors la dernière étape vers la neutralité carbone pour certaines organisations.
La réglementation actuelle va encore plus loin avec la taxe carbone (ou écotaxe).
La compensation carbone
La compensation carbone repose sur le principe que certaines émissions de GES émises à un endroit ne peuvent être évitées (voir les émissions évitées). La participation à un projet de séquestration ou de réduction de GES réalisé à un autre endroit, comme dans un pays en développement, permet ainsi de « compenser » ce reste des émissions d’une organisation et d’atteindre la neutralité carbone. Le marché carbone régule les émissions de gaz à effet de serre.
La compensation carbone volontaire est une étape de dernier recours ! Il ne convient pas de seulement calculer puis de compenser les émissions. La réduction reste primordiale si l’on souhaite agir efficacement pour notre planète.
Alors comment réalise-t-on correctement une compensation carbone ?
Après une réduction maximale des gaz à effet de serre d’une entreprise, la séquestration du carbone et des GES est la réponse permettant d’arriver à une neutralité carbone. Celle-ci consiste à stocker sur du long terme du dioxyde de carbone (CO2), ou d’autres gaz à effet de serre, hors de l’atmosphère notamment dans les forêts ou dans les océans.
Une fois ses réductions réalisées, une entreprise choisit le niveau de compensation qu’elle souhaite et achète en conséquence des crédits carbone certifiés.
Le crédit carbone est l’unité de mesure utilisée pour les transactions entre une entreprise émettrice de GES et une entreprise compensatrice.
Les projets de compensation sont divers, les plus connus étant les projets de reboisement ; il existe aussi d’autres projets tels que la conservation des milieux naturels, les projets liés aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, à la gestion de l’eau ou encore à la réduction de matières résiduelles.
Cette démarche volontaire permet aux entreprises mesurant et réduisant sérieusement leurs émissions et choisissant des projets de compensation sérieux d’être « carbone neutre »et donc neutraliser son impact sur le climat.
Cependant, il est important d’être vigilant ; il est apparu quelquefois que des sommes payées pour l’achat de crédits carbone n’aient pas complètement ou directement été investies dans les projets de compensation solides et pérennes. L’opérateur choisi et les certificats de compensation doivent être irréprochables.
Réduire et compenser avec la plateforme GCI
Le calculateur GCI vous permet d’obtenir un bilan GES exhaustif sur les trois scopes et concernant les 7 postes d’émissions suivants : Déplacements, Matériaux et Services entrants, Énergie, Réfrigérants, Consommation d’eau, et Déchets.
Calculateur 100% digital, son ergonomie et sa pédagogie permettent à l’utilisateur, sans connaissance particulière sur la comptabilisation carbone, d’être autonome en quelques heures et de l’utiliser 7j/7 pour analyser et réduire ses émissions, établir ses plans d’action, et rédiger son Bilan Carbone.
La plateforme met également à disposition de ses utilisateurs des programmes de compensation solides et certifiés. La plateforme donne ainsi la possibilité de participer à des projets de reforestation, de plantation ou de développement d’écosystèmes. La compensation volontaire permet non seulement d’atteindre des objectifs fixés par les organisations mais entraîne un mécanisme de développement de nouvelles ressources.
L’autonomie ainsi atteinte grâce à la plateforme GCI permet d’optimiser les ressources de conseil nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de décarbonation dans l’entreprise, soit autant de gains de temps, d’argent et d’efficacité !