Qu’est ce que les marchés du carbone ?
Il existe deux types de marché carbone :
Le marché réglementé
Aussi appelé marché de conformité, il dépend des obligations réglementaires issues du protocole de Kyoto. Seuls les pays soumis à des objectifs de réduction peuvent intervenir sur ce marché sur lequel on peut trouver deux types d’actifs carbone : des quotas d’émissions et des crédits carbone.
Le marché volontaire
En parallèle du marché réglementé, d’autres acteurs ont souhaité compenser volontairement leurs émissions de GES. L’ensemble des transactions opérées entre eux constitue le marché volontaire qui n’est régi par aucune institution publique. Ce sont des labels de certifications qui garantissent la qualité des crédits carbone.

Les standards du carbone
Il existe des standards carbone, type Gold Standard, VERRA ou UNFCCC (MDP ou MOC).
Ils disposent chacun d’un PDD (Project Design Document), véritable tableau de bord technique du projet. Ils font l’objet d’un suivi selon des procédures similaires aux méthodologies établies par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. De plus, les réductions de CO2 générées sont vérifiées par des organismes indépendants, agréés par l’ONU ou non, en fonction de la quantité de gaz à effet de serre évitée.
Qu’est ce que le Label Bas-Carbone ?
Outil de certification carbone national, piloté par le Ministère français de la Transition Ecologique et Solidaire, le Label Bas Carbone permet à des porteurs de projets de valoriser leurs actions en faveur du climat à travers une reconnaissance officielle et une compensation financière en provenance d’acteurs économiques engagés dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ou de fonds carbone volontaires.
Ce dispositif, récemment opérationnel, pour des projets touchant à la forêt et à l’agriculture, est encore mal connu mais déjà valorisé par Global Climate Initiatives
Le prix du carbone
Le prix du carbone a été intégré afin de limiter les impacts négatifs sur l’économie et sur l’ensemble de la société.
Chaque personne émet des GES de part ses actions et ces GES s’accumulent dans l’atmosphère et favorisent le dérèglement climatique.
Nous sommes tous responsables de nos activités et de ce que nous délestons sur terre, ainsi la mise en place d’un prix sur le carbone est comme un paiement pour l’utilisation de l’atmosphère.
Le fait d’établir un prix du carbone incite la société et les entreprises à émettre moins, en minimisant leurs coûts de production. Par conséquent, le prix du carbone doit être juste pour garantir le bon fonctionnement.
Les acteurs ont deux possibilités d’action simultanées :
- Investir dans des technologies « propres » afin de réduire leurs consommations et donc réduire leurs émissions.
- Payer un quota d’émissions ou une taxe carbone afin de continuer d’émettre des GES dans le cas où le prix du carbone est plus faible que l’investissement des technologies propres.