Le bilan carbone est un indicateur extra-financier pour les chefs d’entreprise
🎬 Interview de Benoit Desveaux, co-fondateur du Groupe Hopscotch
Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre activité ?
Je suis Benoit Desveaux, un des fondateurs du Groupe Hopscotch, un groupe de communication dirigé par ses actionnaires. Nous avons construit ce groupe en intégrant tous les métiers des relations publiques, de l’évènementiel et du digital. Notre mission est de construire et préserver le capital relationnel de nos clients.
Depuis quand et pourquoi vous intéressez-vous au bilan carbone ?
On a pris conscience de l’importance du bilan carbone il y a une quinzaine d’années quand on s’est posé des questions de l’impact sur l’environnement de nos métiers. Comme nous sommes organisateurs d’événements, au-delà d’être une agence conseil, les événements sont par nature grand consommateur d’énergie et de ressources naturelles.
Comment réagissent vos clients quand vous leur proposez de faire le bilan carbone de leur entreprise ?
Très honnêtement, il y a assez peu de demandes. En revanche, dans les appels d’offres et dans la prise en compte du choix d’une agence, la démarche d’éco-conception, la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux dans l’événement que l’on peut proposer, prend une place de plus en plus importante.
Qu’apporte le bilan carbone à la stratégie « RSE » des entreprises ?
Le bilan carbone est fondamental pour pouvoir évaluer la stratégie RSE. Ce qu’il serait intéressant d’ailleurs c’est que ce bilan carbone soit comparable entre eux pour pouvoir comparer justement deux stratégies d’entreprises, même s’il n’a pas été conçu comme ça. Les entreprises de toute façon, sont concernées par ce sujet parce que la France a pris un engagement avec sa stratégie nationale bas carbone de diminuer les émissions carbones et les émissions de gaz à effet de serres à 2050.
Pourquoi avez-vous choisi la plateforme GCI ?
Aujourd’hui, chaque bilan carbone est réalisé par un consultant. Or, il va falloir que les entreprises fournissent un bilan carbone de leur organisation et de leurs produits et services. Donc mathématiquement, il n’y a pas assez de consultants en France pour pouvoir mener à bien cette mission. Pour tous ces bilans carbones qu’il faudra faire, il fallait industrialiser le process. C’est ce que propose GCI, c’est donc absolument formidable, en s’appuyant sur la très bonne expérience de TK’Blue.
Quels conseils donnez-vous aux entrepreneurs pour les convaincre d’initier le bilan carbone de leur entreprise ?
Je dis à tous les chefs d’entreprises qu’il est nécessaire de s’intéresser de près au bilan de gaz à effet de serre. Cela fait partie des indicateurs extra-financier qui sont de plus en plus demandé par leurs actionnaires, l’interne et toutes les parties prenantes.
Sur le même sujet, voir le lien entre RSE et les Objectifs de Développement Durable