Home " CO2 emissions by mode of transport: how can companies reduce their impact?

CO2 emissions by mode of transport: how can companies reduce their impact?

Les-erreurs-a-eviter

Le secteur des transports représente près d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), une proportion qui illustre son rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qu’il s’agisse de la logistique des marchandises ou des déplacements professionnels, les activités de transport des entreprises sont particulièrement concernées. En France, selon les données de l’ADEME, , un chiffre qui place ce secteur au cœur des préoccupations environnementales.

Les entreprises ont leur rôle à jouer dans la résolution de cette problématique. Leurs choix en matière de transport – qu’il s’agisse de flottes de véhicules, de trajets aériens, ou de moyens de livraison – déterminent une part significative de leurs émissions de carbone. Pour autant, la transition vers des pratiques plus durables ne signifie pas sacrifier la performance ou la compétitivité. Bien au contraire : optimiser ses transports peut entraîner des économies financières, répondre aux attentes des consommateurs, et améliorer l’image de marque.

Today, companies face a dual challenge: reducing their environmental footprint while maintaining a high level of operational efficiency. This challenge is all the more important now that regulations are tightening up, as with the carbon tax at borders (MACF) or the low-emission zones (ZFE) set up in many European cities.

In this article, we explore the most emitting means of transport, the factors that influence emissions linked to corporate activities, and above all, concrete solutions for reducing the environmental footprint of their operations. For while transport is a major source of emissions, it is also a strategic lever for a successful ecological transition.

Whether you're flying from Paris to New York, driving in a big city like Marseille, or delivering a parcel on the last mile, every choice counts. It 's time for organizations to rethink their habits and combine performance and climate responsibility.

Which modes of transport emit the most emissions in the workplace?

 

🚘 Les déplacements professionnels : un enjeu sous-estimé

 

Business travel accounts for a significant, and often underestimated, share of greenhouse gas (GHG) emissions by companies in France. Among the main types of travel used :

    • 🚙 La voiture de fonction : Ce mode est largement dominant dans les organisations françaises, notamment pour les courts et moyens déplacements. Les voitures émettent à peu près 2,28 kg de CO2 par litre de carburant consommé. À titre d’exemple, un aller-retour en voiture entre Paris et Marseille peut générer près de 150 kg de CO2, soit l’équivalent de ce qui émet annuellement un petit appartement en termes d’énergies. Pour réduire cette empreinte, certaines sociétés commencent à introduire des flottes de véhicules électriques, mais leur adoption reste encore limitée.

 

    • ✈️ L’avion : Ce moyen de transport est extrêmement polluant, surtout pour les courts déplacements, où les phases de décollage et d’atterrissage sont les plus énergivores. Par exemple, un vol aller-retour entre Paris et Marseille (776km) émet environ 171 kg CO2e par personne, soit 20 fois plus que le même parcours effectué en TGV. Pourtant, l’avion est souvent privilégié pour des raisons de rapidité. Une solution consiste à promouvoir l’utilisation de la voie ferrée pour les déplacements nationaux ou européens, comme entre Paris et Bruxelles, où le temps de voyage en TGV est similaire à celui en avion lorsqu’on inclut les temps d’attente sans parler de la possibilité de sereinement travailler dans un train alors que cela est difficilement envisageable dans un avion.

 

  • 🚆 Le train : C’est l’un des moyens de déplacement les plus vertueux sur le plan environnemental. En France, un voyage en TGV génère seulement 1,73 g de CO2 par km par passager, grâce à l’utilisation d’une électricité majoritairement décarbonée. Malgré ce faible bilan, les sociétés l’utilisent encore peu pour les déplacements professionnels, en raison d’habitudes ancrées ou d’un manque de planification adaptée.

In 2021, carbon emissions from France' s transport sector will account for 30% of the national total, or 126 MtCO2eq. Railways account for less than 1% of CO2 emissions, for 10% of freight and passenger transport in France.

According to the SNCF, which compares its offer with other means of transport, the TGV or Intercités remains the least polluting option, and has the added advantage of being a collective means of transport, making it ideal for business travel (easy to book and organize, time-saving compared with air travel or car-pooling).

⛴️ La logistique et le fret : une source massive d’émissions

 

For organizations operating in commerce or industry, logistics and goods transport represent a key GHG emissions item. The main types concerned are :

Les camions et utilitaires :

Le transport maritime :

  • Maritime transport is one of the lowest emitters per tonne.kilometer (t.km), with an average of around 3 g of CO2 per t.km for a container ship. However, the massive volume transported and the long distances covered mean that maritime transport makes a significant contribution to GHG emissions.
  • Lors d’un voyage entre l’Asie et l’Europe, les émissions d’un porte-conteneurs sont très élevées en raison des millions de tonnes transportées, même si chaque unité prise individuellement reste très efficace.

Le transport aérien de marchandises :

  • Le transport aérien est le mode de transport le plus émetteur par t.km. Un avion-cargo émet environ 10 à 40 grammes de CO₂ par km, selon les statistiques. L’usage de l’avion est principalement réservé aux produits de grande valeur ou aux livraisons nécessitant des délais rapides. Cependant, prix exorbitant incite les organisations à explorer des alternatives plus durables, comme une combinaison de fret maritime ou ferroviaire et de solutions locales faibles en émissions pour le dernier kilomètre.

🌆 Le transport local et le dernier kilomètre : un défi pour les villes

 

Last-mile delivery, particularly in urban areas, has become a major challenge with the rise of e-commerce. Trucks and vans operating in densely populated areas make a major contribution to local pollution and to the carbon footprint of structures.

  • Environmental consequence: emissions from a diesel light commercial vehicle vary according to model, load and driving conditions. On average, they are between 180 and 200 g of CO₂ per Km under typical urban delivery conditions. These figures can increase with traffic jams or frequent stop-and-go cycles.
  • Des alternatives émergentes : Certaines sociétés adoptent des solutions plus durables, comme les vélos-cargos ou les véhicules électriques pour les livraisons urbaines. Par exemple, un vélo-cargo équipé pour la logistique n’émet aucun gaz à effet de serre pendant son utilisation et permet de réduire la pollution atmosphérique en centre-ville. À Paris, des initiatives telles que les hubs logistiques de proximité favorisent ces modes de livraison bas carbone

Les moyens de déplacement utilisés par les organisations, qu’ils concernent les déplacements professionnels, la logistique internationale, ou la livraison locale,sont des sources majeures d’émissions de gaz à effet de serre. Cependant, chaque choix, de l’utilisation du train pour un déplacement professionnel à l’adoption de véhicules électriques pour le dernier km, peut réduire significativement ce bilan. Il est donc essentiel de repenser ces pratiques pour allier efficacité et responsabilité climatique.

Factors influencing emissions from business activities

 

🚗 Distance parcourue et fréquence des trajets : un multiplicateur d’émissions

 

The impact of transport activities is directly proportional to the distance covered and the frequency of travel. Structures whose operations require regular or long-distance travel inevitably generate a high carbon footprint.

  • Déplacements professionnels fréquents : Par exemple, un collaborateur effectuant un aller-retour mensuel en avion entre Paris et New York (environ 11 000 km) génère plus de 887 kg CO2e chaque année. À l’échelle d’une grande structure, cette habitude peut représenter des dizaines voire des centaines de tonnes de CO2. Solution : Encourager les réunions virtuelles ou regrouper les déplacements pour limiter leur fréquence.
  • Logistique éloignée : Les organisations ayant des chaînes d’approvisionnement internationales voient leurs émissions exploser. Par exemple, importer des produits de Chine vers Marseille par voie maritime implique des milliers de km de parcours. Si cette distance est combinée à un transport routier pour la distribution locale, l’empreinte carbone augmente encore. Solution : Rechercher des fournisseurs locaux ou régionaux pour réduire les distances parcourues.

🚊 Moyens de transport choisis : un impact très variable

 

Not all types of transport have the same carbon intensity per kilometer, and choosing one or other can multiply emissions by 10 or even 50.

📦 Logistics optimization and internal organization: an under-exploited lever

 

Supply chains and the organization of internal travel play a key role in the emissions generated by organizations.

  • Inefficient supply chains: Poorly optimized logistics, with empty runs or poorly planned routes, generate unnecessary emissions.

Solution : Investir dans des outils de gestion logistique performants pour optimiser les itinéraires et limiter les parcours inutiles.

  • Mix énergétique : La répercussion des moyens de transport dépend également de la source d’énergie utilisée. En France, un train alimenté par l’énergie d’origine nucléaire ou renouvelable émet très peu de CO2, tandis qu’un train diesel ou un camion dans un pays où l’énergie provient majoritairement du charbon sera beaucoup plus polluant. Solution : Collaborer avec des prestataires logistiques utilisant des flottes électriques ou un mix énergétique plus propre.
  • Culture d’entreprise et habitudes de voyage : L’utilisation systématique de l’avion pour des réunions internes ou des déplacements courts reflète parfois un manque de réflexion stratégique. Par exemple, un parcours en avion entre Paris et Lyon émet 20 fois plus de CO2 qu’un parcours en TGV, mais reste souvent choisi pour des raisons de rapidité perçue. Solution : Sensibiliser les collaborateurs à la répercussion de leurs choix et encourager les alternatives plus durables.

En résumé, les facteurs influençant les émissions de GES liées aux activités de transport des sociétés sont multiples : distance parcourue, types de transport utilisés, efficacité logistique et culture organisationnelle. En prenant des décisions stratégiques, comme réduire les déplacements inutiles, privilégier des moyens de transport moins émetteurs, et optimiser les chaînes d’approvisionnement, les structures peuvent agir de manière significative sur leur empreinte carbone tout en renforçant leur efficacité opérationnelle.

How can companies reduce their transport-related CO2 emissions?

 

🚌 Optimiser les déplacements professionnels

 

Reducing emissions linked to employee travel requires a review of travel habits and better planning.

  • Encourager le télétravail et les réunions en ligne : De nombreuses sociétés ont adopté ces pratiques, particulièrement depuis la crise sanitaire. Par exemple, remplacer un trajet en voiture entre Bruxelles et Paris génère environ 80 kg de CO2 pour une distance de 300 km.

Tip: Make high-performance videoconferencing tools available and encourage their use through in-house training courses.

  • Privilégier les chemins de fer pour les déplacements nationaux et européens : Pour des voyages comme Paris-Londres, prendre l’Eurostar émet environ 6 kg de CO2 par passager, contre 140 kg en avion. Les structures peuvent établir une politique de voyage favorisant le rail pour les déplacements inférieurs à 4 heures. Exemple concret : Un bon exemple de société ayant réduit ses vols domestiques en faveur de moyens de transport plus écologiques est Microsoft. En 2020, la société a annoncé une baisse significative de ses voyages d’affaires, en partie en raison de la pandémie, mais surtout dans le cadre de son engagement à devenir “carbone négatif” d’ici 2030. Microsoft encourage ses collaborateurs à privilégier les réunions virtuelles ou les voyages en voie ferrée pour les courtes distances. Cela fait partie de leur stratégie globale pour limiter les émissions liées à leurs activités.
  • Encourage car-pooling and public transport subscriptions: Setting up internal car-pooling platforms or reimbursing subscriptions to public transport networks can significantly reduce emissions. For example, a daily carpool trip between Marseille and Aix-en-Provence can halve CO2 emissions per passenger.

🚙 Réduire l’impact des flottes d’entreprise

 

Vehicle fleets account for a significant proportion of GHG emissions for many companies. Concrete actions can reduce their ecological footprint.

    • Transition to electric or hybrid vehicles: Replacing a combustion fleet with electric vehicles reduces direct emissions to zero during use. Example: La Poste in France has integrated nearly 13,000 electric vehicles into its local delivery fleet, drastically reducing its emissions.
    • Eco-driving training: Proper driving habits can reduce fuel consumption by 10-15%. For example, eco-driving training for an organization's truck drivers can save 5 megagrams of CO2 per year for a fleet of 50 vehicles.
    • Use emissions monitoring tools: Management platforms make it possible to monitor GHG emissions in real time and plan reduction strategies. For example, calculating the emissions of a fleet of vehicles between Lyon and Nice can help identify shorter or less polluting routes.

🚛 Améliorer la logistique et le transport des marchandises

 

Organizations can also take action on their supply chains to reduce the environmental impact of goods deliveries and transport.

  • Optimize routes and avoid empty runs: Route planning is essential to minimize distances covered and fuel consumed.
  • Promote sustainable means of transport: Replace diesel trucks with electric or hybrid solutions for short trips, and favor rail or sea freight for long distances.
  • Adopting solutions for last-mile delivery: Delivery in city centers is a major challenge due to traffic density and emissions. Companies like La Poste are investing in fleets of electric cargo bikes, which emit no CO2 during use and are adapted to urban areas like Paris or Lyon.

🤝 Raising employee awareness and involving stakeholders

 

An emissions reduction strategy cannot succeed without a global commitment from the company and its stakeholders.

  • Engager les salariés : Organiser des campagnes de sensibilisation sur l’effet environnemental des déplacements peut encourager des comportements plus responsables. Par exemple, proposer un calculateur d’empreinte carbone pour les parcours domicile-travail permet aux employés de visualiser et de réduire leur bilan.
  • Collaborer avec des partenaires responsables : Travailler avec des prestataires logistiques engagés dans une démarche durable (utilisation de flottes électriques, déplacements optimisés) peut réduire l’empreinte des chaînes d’approvisionnement.
  • Carbon offsetting tools: For emissions that cannot be avoided, organizations can invest in reforestation or renewable energy projects.

Les structures disposent de nombreuses solutions concrètes pour réduire les émissions de CO2 liées à leurs activités de transport. Qu’il s’agisse d’optimiser les déplacements professionnels, d’ installer des flottes plus durables, ou d’améliorer les chaînes logistiques, chaque action contribue à la transition écologique. Ces initiatives permettent non seulement de réduire le bilan environnemental, mais aussi de répondre aux attentes des clients, d’améliorer l’image de marque et de se conformer aux réglementations environnementales croissantes.

CTA Article - Guide 1
Reducing transport-related CO2 emissions is a major challenge for organizations wishing to adopt a responsible approach. By rethinking business travel, optimizing supply chains and promoting sustainable mobility solutions, companies can not only reduce their carbon footprint, but also make significant savings and improve their brand image.

These initiatives are part of a win-win logic: to meet the growing expectations of customers and partners in terms of sustainability, while complying with new environmental regulations, such as GHG emissions reporting obligations or carbon taxes in Europe.

GCI supports companies in this transition by providing them with tools to measure, analyze and reduce their CO2 emissions. Thanks to accurate statistics and tailored recommendations, we help companies to adopt more sustainable mobility strategies and achieve their decarbonization objectives.

Want to take action now? Contact us to find out how GCI can help you integrate emissions reduction into your overall strategy. Let's work together to build a low-carbon future.