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Les stratégies de décarbonation dans les industries manufacturières

bilan carbone industrie

Depuis janvier 2023, toutes les entreprises de plus de 500 salariés sont tenues d’effectuer un bilan carbone comprenant les émissions indirectes.

Les industries manufacturières françaises génèrent à elles seules près de 20% des parts d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Hexagone, contribuant ainsi significativement aux émissions CO2 du secteur secondaire.

Pour ces entreprises, ce bilan est donc l’occasion d’évaluer leur empreinte carbone avec précision et d’implémenter des stratégies de réduction adaptées qui garantiront leur compétitivité et leur productivité.

1. Des objectifs à atteindre

1.1. La biomasse

1.2. L’électrification

1.3. L’hydrogène bas carbone

1.4. Le captage et stockage de gaz carbonique

2. Le bilan GES: un premier pas vers une transition optimale

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Des objectifs à atteindre.

Selon la stratégie nationale bas carbone (SNBC), l’objectif est de réduire les émissions de GES de l’industrie en France de 35% d’ici 2030, et de 81% d’ici 2050, par rapport aux chiffres de 2015. Au cours des dernières décennies, les progrès techniques et les politiques de désindustrialisation et d’innovation responsable ont fait baisser les émissions des industries françaises. Elles sont passées de 139,3 MtCO2e en 1990 à 76,3 MtCO2e en 2019, soit une baisse de 45%. Malgré ces données encourageantes, l’industrie est le troisième secteur le plus émetteur en France, et sa décarbonation reste une priorité pour le gouvernement et les institutions européennes.

Via l’initiative France 2030, l’État français a ainsi investi 5,6 milliards d’euros dans la décarbonation de l’industrie française, dont 1 milliard d’euros dédié à des solutions de décarbonation plus matures, comme des initiatives d’efficacité énergétique et l’utilisation de chaleur bas carbone.

D’autre part, 4 milliards d’euros ont été réservés à la décarbonation profonde, des investissements sur le long terme dans des transitions technologiques coûteuses mais essentielles pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.

Les entreprises industrielles doivent combiner solutions à court terme et stratégie à long terme afin d’optimiser leur décarbonation. Quatre technologies émergent, annonçant le futur de l’énergie dans l’industrie en France et dans le monde.

Selon la stratégie nationale bas carbone (SNBC), l’objectif est de réduire les émissions de GES de l’industrie en France de 35% d’ici 2030, et de 81% d’ici 2050, par rapport aux chiffres de 2015. Au cours des dernières décennies, les progrès techniques et les politiques de désindustrialisation ont fait baisser les émissions des industries françaises. Elles sont passées de 139,3 MtCO2e en 1990 à 76,3 MtCO2e en 2019, soit une baisse de 45%. Malgré ces données encourageantes, l’industrie est le troisième secteur le plus émetteur en France, et sa décarbonation reste une priorité pour le gouvernement et les institutions européennes.

Via l’initiative France 2030, l’État français a ainsi investi 5,6 milliards d’euros dans la décarbonation de l’industrie française, dont 1 milliard d’euros dédié à des solutions de décarbonation plus matures, comme des initiatives d’efficacité énergétique et l’utilisation de chaleur bas carbone.

D’autre part, 4 milliards d’euros ont été réservés à la décarbonation profonde, des investissements sur le long terme dans des transitions technologiques coûteuses mais essentielles pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.

Les entreprises industrielles doivent combiner solutions à court terme et stratégie à long terme afin d’optimiser leur décarbonation. Quatre technologies émergent, annonçant le futur de l’énergie dans l’industrie en France et dans le monde.

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🌳La biomasse

La biomasse, aujourd’hui principale source d’énergie renouvelable en France, désigne l’ensemble des matières organiques qui peuvent devenir source d’énergie.

Dans un contexte industriel, la biomasse est utilisée comme une alternative aux combustibles fossiles utilisés pour faire fonctionner des chaudières ou des générateurs.

Pour les secteurs de la chimie et de l’agroalimentaire, particulièrement dépendants des énergies fossiles pour leur processus de chauffage, la biomasse offre une alternative décarbonée.

Si cette source d’énergie nécessite un investissement initial pour adapter les installations existantes, selon France Relance, la hausse du prix des énergies fossiles devrait favoriser sa généralisation.

⚡ L’électrification

L’électrification permet de remplacer les moteurs et chaudières à base d’énergie fossile par des composants électriques, et d’utiliser une électricité issue d’énergies renouvelables, comme l’éolien, le solaire, l’hydraulique ou le nucléaire.

Pour le chauffage, l’installation de fours électriques est une bonne stratégie de décarbonation pour les procédés qui requièrent des températures au-dessous de 11 000 degrés C°.

Selon une étude sur le potentiel de l’électrification des procédés industriels, elle permettrait de réduire les émissions directes de CO2 de l’industrie française jusqu’à 21% à horizon 2035.

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💧 L’hydrogène bas-carbone

En France, l’industrie est – de loin – le premier consommateur d’hydrogène. On distingue cinq types de fabrication d’hydrogène :

🌑 L’hydrogène gris : produit à partir de gaz naturel, mais émettant du dioxyde de carbone lors de sa production.

L’hydrogène noir ou brun : produit à base d’énergie fossile via des procédés fortement émetteurs de gaz à effet de serre, représente  95% de la production d’hydrogène aujourd’hui.

🔵 L’hydrogène bleu : similaire à l’hydrogène gris, mais avec captage et stockage du dioxyde de carbone émis pendant la production.

🟢 L’hydrogène vert : produit par électrolyse de l’eau à l’aide d’électricité d’origine renouvelable, sans émissions de dioxyde de carbone. L’hydrogène est alors dit « décarboné » car ni sa production ni son utilisation n’émettent de CO2.

🔵 L’hydrogène turquoise : également produit par électrolyse, mais avec une électricité d’origine nucléaire.

Pour accompagner la décarbonation de l’hydrogène dans l’industrie, la France se fixe un objectif de 6,5 GW d’électrolyseurs installés en 2030.

💭 Le captage et stockage de gaz carbonique

Certaines données du Bilan Climat Simplifié sont rendues accessibles au public, renforçant ainsi la transparence des entreprises. Cela inclut l’ensemble des résultats des bilans simplifiés, ainsi que des informations déclarées telles que la raison sociale et le nombre d’employés, à l’exception des coordonnées des responsables du suivi des bilans simplifiés.

En revanche, les entreprises de plus de 500 salariés, déjà assujetties à l’obligation d’établir un bilan de gaz à effet de serre conformément à l’article L 229-25 du code de l’environnement, sont exemptes de cette nouvelle exigence.

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Le bilan GES : un premier pas vers une transition optimale

Toutes ces stratégies doivent être étudiées par les entreprises, mais aussi par leurs fournisseurs pour réduire leur empreinte carbone. Comme dans le secteur du bâtiment, où les matériaux de construction sont désormais pris en compte dans le calcul du bilan carbone.

Les progrès technologiques liés à la décarbonation font du bilan GES un outil plus que jamais indispensable pour aider les entreprises à conserver leur compétitivité et accompagner leurs prestataires dans cette transition écologique.

L’ADEME recommande de se faire accompagner par un cabinet de conseil ou un bureau d’étude afin de réaliser un bilan carbone approfondi, qui permettra de construire une stratégie sur le long terme, adaptée aux besoins et aux moyens de chaque entreprise.

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