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Tout savoir sur le label ISR

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Dans un contexte où le secteur financier joue un rôle croissant dans la transition écologique et sociale, de plus en plus d’épargnants souhaitent donner du sens à leur argent. En France comme en Europe, l’investissement responsable s’est imposé comme un levier incontournable pour orienter les capitaux vers des organisations engagées dans un essor durable.

La certification ISR, créée par l’État français, garantit la qualité et la clarté des fonds intégrant des standards ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dans leur stratégie de management des actifs. En promouvant une approche plus éthique, elle contribue à renforcer la confiance des acteurs économiques et à structurer un marché en profonde transformation.

Différente d’autres distinctions comme Greenfin, davantage centrée sur la mutation énergétique, l’ISR se distingue par une vision globale. Elle valorise les approches sociétales équitables, les stratégies solidaires et les démarches de pilotage exemplaires. Basée sur une méthodologie exigeante et des paramètres précis, cette certification constitue un véritable repère pour les porteurs de capitaux souhaitant concilier rendement et effets bénéfiques.

Aujourd’hui, alors que la France occupe une place centrale dans la promotion de l’ESG en Europe, l’ISR apparaît comme un outil structurant pour transformer l’univers de l’investissement et orienter les flux vers une économie plus engagée.

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Définition et spécificités du label ISR

 

L’Investissement Socialement Responsable (ISR) a été introduit en 2016 par le ministère de l’Économie et des Finances en France. Son objectif est de garantir aux épargnants et aux porteurs de capitaux que les fonds concernés respectent des standards exigeants d’investissement éthique. Cette certification constitue ainsi un repère fiable dans un univers où les démarches de finance durable se multiplient.

Contrairement à d’autres distinctions financières, comme Greenfin, qui se concentre exclusivement sur les placements liés à la mutation énergétique et à l’économie verte, l’ISR adopte une perspective plus globale. Il couvre l’ensemble des enjeux liés au développement soutenable, en intégrant les exigences ESG : environnement, aspects sociétaux et pilotage organisationnel. Cette approche permet d’évaluer non seulement l’influence environnementale des sociétés, mais aussi leur responsabilité collective et la qualité de leur management stratégique.

L’ISR fonctionne selon une logique dite « best-in-class », qui consiste à sélectionner les organisations les plus performantes sur les standards ESG au sein de chaque filière d’activité, sans exclure systématiquement certains domaines. Cela signifie qu’un fonds peut investir dans une diversité d’acteurs économiques, y compris dans des branches sensibles, dès lors que ceux-ci démontrent une volonté de progrès et une administration plus engagée que leurs concurrents.

En pratique, obtenir une certification ISR implique pour les sociétés de management d’actifs de démontrer une méthodologie rigoureuse et claire dans la sélection des organisations. Cette exigence renforce la crédibilité de la distinction et en fait un outil reconnu aussi bien en France qu’en Europe, où la demande pour des investissements éthiques est en forte croissance.

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Les critères et le fonctionnement du label ISR

 

L’attribution du certificat repose sur un cadre méthodologique précis qui permet d’assurer sa crédibilité sur le marché. Les fonds candidats doivent prouver que leurs choix d’investissement reposent sur des critères responsables, intégrant des considérations environnementales, sociales et de gouvernance.

Les critères ESG au cœur du label ISR

 

Celui-ci s’appuie sur les exigences ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Ces trois dimensions constituent la base de l’évaluation des entreprises :

  • Environnement : réduction des émissions de gaz à effet de serre, gestion durable des ressources naturelles, transition énergétique, respect de la biodiversité.
  • Social : conditions de travail, respect des droits humains, politiques de diversité et d’égalité, implication dans des projets solidaires et socialement responsables.
  • Gouvernance : clarté dans le pilotage, équilibre des pouvoirs, éthique des affaires, responsabilité des dirigeants.

En intégrant ces standards, l’ISR pousse les organisations à adopter des pratiques plus durables et à démontrer leur engagement dans une croissance responsable.

La méthodologie d’attribution du label

 

Pour obtenir l’ISR, les sociétés de gestion doivent mettre en place une méthodologie claire et documentée. Celle-ci repose notamment sur :

  • L’analyse extra-financière des entreprises, qui vient compléter les indicateurs purement financiers.
  • La logique du “best-in-class”, qui consiste à retenir, dans chaque domaine d’activité, les organisations les mieux notées selon les exigences ESG.
  • La transparence, car les fonds doivent publier régulièrement des rapports détaillés afin d’informer les investisseurs sur leurs choix d’investissement et leur impact.

Cette approche méthodologique assure aux épargnants que le fonds labellisé suit une stratégie engagée.

Atouts et limites du dispositif

 

Le label ISR présente plusieurs avantages :

  • Il renforce la confiance des investisseurs en offrant un cadre reconnu et contrôlé par des organismes indépendants.
  • Il valorise les organisations qui démontrent un management responsable et des efforts concrets en matière d’ESG.
  • Il contribue à structurer le marché de la finance durable en France et en Europe.

Cependant, certaines limites existent :

  • Les méthodologies varient selon les sociétés de management, ce qui peut créer un manque d’homogénéité.
  • Le risque de greenwashing est parfois pointé, si le contrôle des critères n’est pas assez strict.
  • Comparé à des labels comme Greenfin, plus exigeants sur l’environnement, l’ISR reste plus large mais parfois jugé moins sélectif.

👉 Ainsi, l’ISR repose sur une combinaison de critères ESG, de méthodologies transparentes et d’une logique best-in-class, qui en font un outil de référence pour les investisseurs souhaitant concilier performance et finance éthique.

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Christophe CHRISTEN

Purchasing Methods Manager, Schmidt

Les impacts et perspectives du label ISR

 

Au-delà d’un simple repère pour les épargnants, le label ISR joue un rôle structurant dans l’évolution de la finance responsable. Il influence les pratiques des investisseurs, la stratégie des entreprises, et contribue à façonner un marché plus orienté vers le développement durable.

Un levier pour les investisseurs et la gestion d’actifs

 

Pour les investisseurs, cette labellisation constitue un gage de confiance. Il leur permet d’orienter leurs placements vers des fonds qui respectent des exigences responsables et qui intègrent les enjeux ESG dans leur stratégie.

Dans le domaine de la gestion d’actifs financiers, le label encourage une approche plus transparente et rigoureuse. Les sociétés de management doivent non seulement démontrer leur performance financière, mais aussi prouver leur engagement en matière de durabilité. Cela contribue à réorienter les flux financiers vers des projets porteurs de sens.

Un impact direct sur les entreprises et la gouvernance

 

L’obtention du ISR par un fonds incite les organisations dans lesquelles il investit à adopter des pratiques plus éco-responsables. Les critères ESG obligent les dirigeants à renforcer leur pilotage, améliorer leurs politiques sociales et s’engager davantage dans la transition écologique.

Ce mécanisme exerce une pression positive sur le tissu économique, en France comme en Europe, en favorisant les organisations qui se distinguent par leur gestion durable. Il s’agit donc d’un cercle vertueux : plus une entreprise progresse sur les exigences ESG, plus elle attire d’investisseurs responsables, et plus elle gagne en crédibilité sur le marché financier.

Les enjeux et perspectives internationales

 

Si le label est né en France, son influence dépasse aujourd’hui les frontières nationales. En Europe, il est perçu comme un outil complémentaire aux initiatives réglementaires telles que la taxonomie verte ou le règlement SFDR, qui visent à harmoniser la finance durable.

Les perspectives à venir concernent :

  • L’harmonisation européenne, afin de rendre les critères comparables entre pays.
  • Une reconnaissance internationale, qui permettrait au label ISR de s’inscrire dans une dynamique mondiale de finance responsable.
  • Le renforcement de l’exigence environnementale, pour se rapprocher d’initiatives comme le label Greenfin, plus sélectif sur les projets liés à la transition énergétique.

Dans ce contexte, il doit continuer à évoluer pour rester un repère fiable et crédible pour les investisseurs et les acteurs économiques.

👉 Comme pour le label ISR, des solutions complémentaires existent pour accompagner les entreprises dans leur transition. Parmi elles, la Decarbo’Solution® développée par GCI, un triptyque gagnant composé de Decarbo’Tender®, Decarbo’Target® et Decarbo’Supply®, permet aux organisations d’intégrer une approche structurée et responsable dans leur stratégie de développement durable.

Les modules Decarbo’Commit® et Decarbo’Asset® permettent aux gestionnaires de répondre à leurs obligations de reporting extra-financier : mesurer et piloter l’empreinte carbone globale de leurs participations.

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Le label ISR s’est imposé en quelques années comme un outil majeur de la finance responsable en Europe. En intégrant des exigences ESG (environnement, social, gouvernance), il permet d’orienter les flux financiers vers des entreprises engagées dans le développement durable et dotées d’un management plus transparent.

Pour les investisseurs, il constitue un repère fiable sur un marché en pleine transformation, garantissant que leurs choix d’investissement ne reposent pas seulement sur la performance financière, mais aussi sur des valeurs sociales et environnementales. Pour les organisations, il représente un levier de crédibilité et de différenciation, incitant à adopter des pratiques plus solidaires et durables.

Toutefois, l’ISR doit continuer à évoluer pour répondre aux critiques concernant l’hétérogénéité des méthodologies ou le risque de greenwashing. Dans un contexte où la finance durable se structure à l’échelle européenne, il apparaît essentiel de renforcer l’harmonisation des critères et d’assurer une meilleure comparabilité entre les différents labels, comme Greenfin.

Au-delà du label ISR, les organisations ont besoin d’outils pratiques pour mettre en œuvre leur stratégie climat et RSE. C’est dans cette logique que GCI a développé la Decarbo’Solution®, un triptyque gagnant composé de Decarbo’Tender®, Decarbo’Target® et Decarbo’Supply®, qui accompagne les acteurs économiques dans la construction d’une trajectoire bas carbone et les outils de suivi et pilotage d’empreinte Decarbo’Commit® et Decarbo’Asset® pour les gestionnaires

En somme, l’ISR illustre parfaitement la manière dont la finance peut devenir un moteur du développement durable, à condition de rester exigeante, transparente et en constante évolution.